Description
Bien plus qu’un essai historique, ce livre ne se contente pas de remettre de la vérité dans l’histoire officielle.
Il invite à questionner les raisons de ces mensonges, à observer les dégâts qui en ont résulté sur les individus et sur la planète et à se réapproprier individuellement les valeurs du Féminin pour nourrir et inventer le monde à venir…
Adélise Lapier fait voyager ses lecteurs dans le temps afin de découvrir les mensonges de l’histoire des femmes et du Féminin en général. À travers les âges et les continents, elle les guide de lieu en lieu, de civilisation en civilisation, à la rencontre de déesses du passé, de leurs sanctuaires, de leur enseignement.
Des déesses et des sanctuaires très peu connus sont ici révélés. D’autres plus célèbres sont présentés sous un regard nouveau, libéré des prismes patriarcaux, des dogmes et tabous de l’histoire officielle.
Un extrait choisi par mes soins :
“Envisager que les femmes aient pu incarner le divin fut une étape non assumée, niée, camouflée. Dans un premier temps, les scientifiques ont été figés par un véritable négationnisme intellectuel et émotionnel. Les respectables docteurs britanniques ou français des années 1850 découvrant des figurines sculptées de femmes nues, vieilles de 20 000 ans ont eu le plus grand mal à rester professionnels dans leurs analyses. Elevés dans la religion catholique, avec son rejet de tout ce qui touche au corps, et dans la certitude de l’infériorité naturelle de la femme, qui était à l’époque inculquée dans les foyers, à l’école et à l’église, comment auraient-ils pu imaginer nos ancêtres vouant un culte à une divinité féminine, sans que celle-ci se contente d’être l’épouse moderne d’un dieu mâle tout-puissant ? Auraient-ils pu voir dans ces formes sensuelles un hymne à la force de vie, exempt du concept du péché ? Il a été très difficile pour eux de dissocier les faits de leurs propres croyances. Par exemple, les premiers archéologues ont traduit les tablettes sumériennes évoquant les prêtresses qui participaient à des rites sexuels, ils ont traduit le mot kadistu qui les qualifiait par “prostituées sacrées” alors qu’il signifie “saintes femmes”. Ils ont ainsi faussé les traductions…”
393 pages de révélation !
Préface de Michel Deseille, historien
Illustrations de Maena Lambrecht – Pépin de Lune