Dans chaque évènement traumatique, il y a la graine de notre guérison.

Qu’est-ce que j’aurais aimé faire ? Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Qu’est-ce que j’aurais pu faire ? Qu’est-ce que je voudrais changer ? Ha si j’avais su… j’aurais…

A présent, qu’est-ce que je peux faire ? Concrètement ?

Lorsque l’on vit des violences sexuelles ou tout évènement traumatique, on le vit dans son corps, dans sa chaire, on le vit à l’intérieur, on le vit émotionnellement, on le vit sensoriellement. C’est ce qu’on a vu, entendu, touché, gouté, senti. Et, on garde une empreinte de tout cela, dans nos sens.

Ne croyez pas que l’empreinte n’existe pas. C’est elle ensuite qui va créer cette mémoire traumatisée de notre corps. C’est elle ensuite qui va s’activer ou se réactiver pour tenter de se libérer.

Le corps, dans plein d’efforts quotidiens, va tenter de vous libérer. Et votre esprit n’y comprendra rien.

Pourquoi je fais ça, alors que je sais que ça n’est pas bon pour moi ? Pourquoi j’agis comme ça alors que je sais que je ne voudrais pas ça ?

Le corps se souvient de tout et demande aussi à se libérer. Et si on l’écoutait ? Et si on l’aidait ?

Pour cela, vous devez poser des actes concrets de réparation, de guérison. Pas juste y penser ou y réfléchir.

Quels actes je peux faire ? Qu’est-ce que je peux écrire, peindre, dessiner, goûter, écouter, chanter, toucher, fabriquer pour que mon corps se répare, reprenne vie, ne reste pas figer dans le désespoir ?

Oser poser des actes de guérison, en conscience, avec une pleine mobilisation corporelle est la clé pour vous libérer. La guérison est un chemin. En marchant sur votre chemin, vous agissez pour vous guérir.

On peut en parler et trouver ces actes ensemble. Vous n’êtes pas seul.e.